L’autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) avait lancé un appel à des dénonciations des pratiques de vente des places dans les établissements d’enseignements. De nombreuses révélations avaient été faites. A Bobo-Dioulasso, un proviseur, ses collaborateurs et des élèves ont été appelés à la barre pour répondre de leurs actes de corruption.
Selon le comité anti-corruption (CAC) du Réseau national anti-corruption (REN-LAC) des Hauts-Bassins, tout est parti d’une dénonciation sur des cas de vente de places d’élèves au lycée Mixte d’Accart-Ville. Par la suite, l’autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a mené ses investigations.
A l’issue, le plusieurs ont été interpellées : enseignants et élèves de la ville de Bobo-Dioulasso. Il s’agit du Proviseur, d’un chef des travaux d’ateliers, d’dune conseillère d’éducation, d’un professeur du lycée mixte d’Accart-Ville et d’un professeur du Lycée Professionnel Régional Guimbi Ouattara (LPRGO).
Le 1er décembre 2025, ils ont comparu à la barre du Pôle ECO-FI du tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso afin de s’expliquer et de répondre des faits de concussions et d’abus de fonction.

Selon le tribunal, il est reproché aux personnes interpellées d’avoir abuse de leurs statuts afin de pouvoir faire inscrire des élèves au lycée Mixte d’Accart-Ville (LMA) et ce, en violation des textes en vigueur. Ainsi, ils exigeaient des montants pour chaque place à accorder aux élèves. Les sommes exigées vont de 50.000 à 200.000 FCFA par élève.
A l’issue des débats, le Parquet a requis des peines d’emprisonnement de 12 mois assortis de sursis et des amendes de 2.000.000 F CFA dont 500.000f fermes chacun. Une contrainte judiciaire de 3 mois a également été requise.
Pour les parties civiles que sont le REN-LAC et l’ASCE-LC, elles ont demandé chacune 1 F symbolique pour le préjudice subi. Le délibéré est attendu pour le 29 décembre 2025.
AKN












