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COMMUNICATION AU BURKINA : Abdoulazize Bamogo offre « un guide » sur le cadre légal et institutionnel

L’ancien président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a dédicacé le jeudi 19 juin 2025 à Ouagadougou, son œuvre intitulée « La communication au Burkina Faso, cadre légal et institutionnel ».

La cérémonie de dédicace qui s’est déroulée au CENASA a été patronnée par l’actuel président du CSC, Louis Modeste  Ouédraogo et parrainée par le ministre de la Communication, Gilbert Ouédraogo. Elle a regroupé de nombreux invités parmi lesquels d’anciens ministres, des hommes de média, des fonctionnaires du ministère de la Communication et du CSC des Hommes de Culture etc.

« La communication au Burkina Faso, cadre légal et institutionnel » a été édité aux Editions Mercury et est vendu au prix unitaire de 12 000 F CFA. Le livre a été décortiqué de long en large par le fondateur du journal en ligne Lefaso.net, Dr Cyriaque Paré. « Il est constitué de quatre parties qui sont confinées dans 402 pages. La première est consacrée à la communication publique en général. On y retrouve 4 lois qui posent les fondements juridiques de toute communication publique et regroupe les textes législatifs de référence tels que la loi organique régissant le Conseil supérieur de la communication, le code pénal, la loi sur la propriété littéraire ou encore des extraits du code de santé publique. Elle établit clairement les droits et responsabilités des acteurs de la communication tout en soulignant les enjeux éthiques et de respect de la légalité », a confié le Dr Cyriaque Paré.

L’auteur, Abdoulazize Bamogo, dédicaçant un exemplaire de son ouvrage (DR)

La seconde partie, la plus dense de l’ouvrage, traite des médias, a poursuivi le Dr Paré. « Elle renferme 33 textes règlementaires nationaux, administratifs et communautaires (NDLR : notamment de l’UEMOA). On y trouve les lois encadrant la presse écrite, la presse en ligne, la radiodiffusion sonore et télévisuel, l’accès à l’information publique, les normes techniques audiovisuelles, les chartes de bonne conduite en période de crise. Ce corpus illustre, entre autres, l’ambition d’un pays soucieux de garantir la liberté d’expression tout en encadrant les dérives. Cette partie s’adresse aux journalistes, producteurs, animateurs, responsables de médias ». Quant à la 3e partie, le Dr Paré a précisé qu’elle traite de la publicité et de communication commerciale. « Elle comporte 16 lois, arrêtés, délibérations,  chartes et codes. Le lecteur va découvrir la règlementation de l’univers du marketing  et de la publicité. Des métiers souvent peu encadrés dans la pratique mais cruciaux dans l’économie numérique. M. Bamogo parle de la loi sur la publicité de 2015, les textes sur la concurrence, les décrets relatifs à la publicité pharmaceutique, aux établissements privés d’enseignement ou encore à l’affichage urbain. La dernière partie revient sur la communication électronique à travers 9 lois, décrets et code de bonne conduite. Elle regroupe les lois sur les communications électroniques, les transactions en ligne, la protection des données à caractère personnel, les comportements responsables sur les réseaux sociaux et même un code de bonne conduite des bloggeurs. L’œuvre prend en compte les nouveaux défis du numériques tels que les fakenews, la modération des contenus, la sécurité des données, a conclu Dr Cyriaque Paré.

Pour l’auteur Abdoulazize Bamogo, son œuvre est née afin d’outiller les professionnels des médias et de la communication et renforcer leur crédibilité. « L’ouvrage  est un acte de résilience face au terrorisme. C’est un document de référence du monde médiatique burkinabè et il s’adresse en premier lieu aux professionnels de la communication », a-t-il souligné.

De l’avis du patron du CSC, l’œuvre est un directoire clair et fiable pour les institutions publiques, les régulateurs, les chercheurs et les étudiants. « Il vient combler un vide », a-t-il confié.

Aicha TRAORE

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