«Président de l’Assemblée nationale», c’est ainsi qu’avait été surnommé Mohamed Compaoré, un des héros de l’insurrection populaire d’octobre 2014. Sa photo le présentant avec une écharpe de député et prise après l’assaut de l’Assemblée nationale, avait fait le tour de la toile et des médias nationaux et internationaux. Le jeune homme s’est même vu à l’affiche du festival Ciné Droit Libre 2015. Sa «célébrité» cependant, celui qui s’était présenté comme commerçant la journée et gérant de parking le soir dans le quartier Tampouy de Ouagadougou, n’en jouira pas pour longtemps. 8 mois après, soit le 11 juillet 2016, à l’issue d’un mouvement d’humeur dans son quartier, il se verra incarcéré pour destruction de biens. Une histoire de parcelles, des esprits qui s’échauffent, une casse qui survient et Mohamed se retrouve à la MACO pour une année. Sorti récemment de prison, nous l’avons rencontré. Séance de questionsréponses avec le «président de l’Assemblée nationale». Propos recueillis par Amélie GUE