Ce qui se passe en ce moment dans certaines localités du Burkina Faso, dans le cadre des compétitions pour le contrôle des mairies est grave, même très grave. Qui l’eut cru ? Des Burkinabè sont taxés d’être des étrangers dans leur propre pays et cela est une raison suffisante pour leur dénier le droit d’être maires dans leurs propres villages. Souvent le reproche est qu’ils seraient nés à l’étranger et pour cela, ils ne seraient pas dignes de présider aux destinées de leur village. Ah, qu’est ce qui arrive aux filles et fils de ce pays ? La question mérite d’être posée, au regard de l’ampleur que tend à prendre le phénomène et des dégâts qu’il occasionne, tant sur la cohésion que sur l’unité nationale. Dans certains villages du Burkina Faso aujourd’hui, en raison de leur appartenance idéologique ou politique, certains filles et fils sont déclarés persona nongrata, interdits de passage, dans certaines parties de leurs propres villages.
La xénophobie est aussi burkinabè
Par: Le Reporter
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