Dans une circulaire rendue publique le 17 octobre 2019 et adressée aux différents ministres, présidents d’institutions, présidents de Conseils d’administration d’établissements publics de l’Etat et de sociétés d’Etat ainsi qu’aux présidents de Conseils de collectivités territoriales, le Premier ministre, Christophe Dabiré, a donné ses nouvelles mesures entrant dans le cadre de la réduction du train de vie de l’Etat. Ces mesures concernent la délocalisation des ateliers de travail et des séminaires, les missions à l’intérieur et à l’extérieur du Burkina ainsi que la gestion des formations à l’extérieur.
La première grande mesure du Premier ministre concerne les délocalisations des ateliers de travail et des séminaires. A ce niveau, le chef du gouvernement, dans sa circulaire, rappelle que «les activités d’un groupe de réflexion ne peuvent être délocalisées que sur autorisation expresse de l’autorité compétente». Pour ce faire, les travaux appelés à se décentraliser doivent se tenir dans la localité où résident 50% des participants, sauf si la formation fait intervenir des équipements dont le déplacement pourra causer des dommages.
Ensuite, le Premier ministre Dabiré met l’accent, deuxièmement, sur les missions à l’intérieur et à l’extérieur du Burkina. Il existe une règlementation en la matière qui doit être respectée, dit-il. En outre, si la prise en charge des missions est assurée par un financement autre que le budget de l’Etat, «mention doit en être obligatoirement faite sur l’ordre de mission de manière à éviter les doubles mandatements».
Enfin, la troisième mesure concerne les formations à l’extérieur du Burkina Faso. Pour ce faire, le chef du gouvernement appelle tous les ordonnateurs des différents budgets «à prendre des dispositions pour annuler les crédits destinés aux formations à l’extérieur du Burkina Faso.
S’agissant des sociétés d’Etat, les Directeurs généraux, ordonnateurs de leurs budgets, devront prendre toutes les dispositions nécessaires à la rationalisation des crédits destinés auxdites formations, en ne privilégiant que celles dont les offres sont inexistantes au Burkina Faso.»
L’objectif recherché, selon la circulaire, est la recherche de la maîtrise des charges de l’Etat.